top of page
Méthanisation, Méthaniseur, Goële bioénergie, biogaz, Marchémoret, Danger, risques, Méthane, production de qaz, Méthaniseur, méthaniseur, methanisation, methaniseur, Marchémoret, Seine et Marne, 77230, Saint-Soupplets, marc.maurice@9business.fr, méthanisation, Agricole, Usine de méthanisation, cumpo, polution,explosion
-
Peut-on parler d’une installation à risque ?Le risque zéro n'existe pas ! Mais pour les unités de méthanisation, non classées SEVESO, ce risque d'explosion est infime. La production de gaz d’un site de méthanisation est consommée en permanence (sur le réseau de gaz). La quantité de gaz présente sur un site de méthanisation est équivalente à la moitié d’une citerne domestique de gaz (pour le chauffage). Des normes de sécurité drastiques seront appliquées sur tous les équipements pour éviter toute fuite ou source d'étincelle. De plus, l'implantation du site principal à plus de 900 m des zones résidentielles représente une véritable sécurité : les conséquences d’une potentielle explosion ne dépasseraient pas un périmètre de 50 mètres.
-
La méthanisation génère-t-elle des odeurs ?Non, le procédé de méthanisation se déroule en milieu hermétique. Lors de la méthanisation, la décomposition de la matière organique est réalisée en absence d’oxygène, sans contact avec l’air ambiant et donc sans odeur. Les odeurs pourraient provenir de la matière organique transportée ou stockée avant l’étape de méthanisation pour éviter cela on utilise un stockage adéquat qui permet de limiter ce risque. Ça arrive surtout pour les méthaniseurs qui utilisent des effluents d'élevage (fumier ou lisier) mais ce n'est pas notre cas. Au terme du process, les acides gras volatils responsables des odeurs sont détruits : le digestat produit est pratiquement inodore (proche d’un compost), même une fois épandu dans les champs. Et les insectes ? Les matières organiques étant stockées sous des bâches étanches, les insectes ne sont pas attirés et ne prolifèrent pas autour du méthaniseur.
-
Existe-t-il des risques sanitaires ?Non, il n'y a pas de risques de prolifération de germes ou d'émanations toxiques. Tout d’abord parce que les cultures une fois récoltées sont conservées sous forme d'ensilage : Le silo est tassé puis soigneusement baché. C'est une trés bonne technique de conservation qui évite la prolifération de germes. En suite, le processus de méthanisation se fait dans des cuves fermées et étanches, sans aucun contact avec l’air. La matière organique d'origine animale doit systématiquement être hygiénisée, ce qui évite tout risque sanitaire. Et en fin de process, le digestat ne contient plus de matière organique, il est donc stable, il peut être conservé et ne présente plus de risques sanitaires.
-
Quelle intégration dans le paysage ?Tout est fait pour rendre l’installation la mieux intégrée possible dans son environnement Pour créer une harmonie visuelle, plusieurs solutions ont été retenues comme le choix de teintes de matériaux adaptées aux milieux environnants, l’enfouissement partiel des cuves de stockage et du digesteur et enfin l’implantation d'un talus enherbé au niveau de la clôture permettant de mieux intégrer le méthaniseur dans le paysage.
-
L’activité va-t-elle générer plus de bruit pour les riverains ?Non, Le procédé de méthanisation en lui-même est silencieux. Les seules sources potentielles de bruit sont le transport et le fonctionnement de l’épurateur. Mais les plus proches riverains sont trop loin pour les entendre. L’installation est construite, équipée et exploitée de façon telle que son fonctionnement ne puisse être à l’origine de bruits susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une gêne pour sa tranquillité. Les émissions sonores émises par l’installation ne doivent pas être supérieure aux valeurs admissibles précisées dans les arrêtés du 10 novembre 2009 et du 12 août 2010 relatifs aux régimes ICPE. De plus, le site du méthaniseur est lui-même sur la zone de bruit de l’aéroport de Roissy.
-
Quel sera l’impact sur le trafic routier ?Le transport des intrants générera quelques passages de tracteurs supplémentaires par jour autour du site mais essentiellement sur la D401, pas de traversée des villages de Saint-Soupplets et Marchémoret supplémentaires. Le transport est toujours optimisé pour réduire les distances, limiter les désagréments pour les riverains et réduire la consommation de carburant. Le digestat sera lui exporté du site par une canalisation enterrée, donc sans aucune nuisance.
-
L'installation du méthaniseur provoquera-t-elle une dépréciation des biens immobiliers ?Non. Une perte de valeur immobilière serait la conséquence d’impacts réels de l’installation auprès des habitations concernées. Comme exposé plus haut, il n’est pas attendu de nuisances au niveau des habitations et, par voie de conséquence, pas non plus de perte de valeur sur l’immobilier. D’autre part, les motivations d’achat d’un bien immobilier d’habitation sont multiples et complexes ; le marché immobilier étant soumis avant tout au rapport entre l’offre et la demande, l’estimation immobilière n’est pas une donnée objective immuable et précise. Une étude indépendante a été réalisée en 2020 par Quelia, Artelia et Segat. elle permet de constater que l’implantation de méthaniseurs agricoles en Seine-et-Marne ne produit aucun effet négatif sur le prix des maisons individuelles environnantes.
-
Les cultures destinées au méthaniseur réduiront-elles les surfaces pour l'alimentaire ?Dans le cadre de la méthanisation, la France a fait le choix de limiter à hauteur de 15% le recours aux cultures principales dédiées à l’alimentation pour l’approvisionnement des méthaniseurs et de faire appel en priorité aux autres sources de matière organique. Il est possible d’utiliser des cultures pour produire de l’énergie (du biogaz notamment) sans être en concurrence avec l’alimentation. Il s’agit de Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique (CIVE) qui protègent le sol de l’appauvrissement entre deux cultures principales destinées à l’alimentation. En effet, en l’absence de CIVE, le sol reste nu pendant une partie de l’année (entre deux cultures alimentaires), favorisant le lessivage de ses minéraux par les eaux de pluie, ce qui implique souvent l’utilisation d’engrais artificiels pour pallier cette perte de minéraux dans les cultures suivantes. A l’inverse, les CIVE peuvent être réalisées sans engrais minéraux ni traitement phytosanitaire, notamment en utilisant le digestat produit après méthanisation. Tout en cultivant normalement les deux cultures alimentaires, l’utilisation des CIVE permet une culture à croissance rapide valorisable en méthanisation, sans se substituer aux cultures principales dédiées à l’alimentation. Enfin, les CIVE jouent le rôle de « puits de carbone » et contribuent à enrichir les sols en carbone. En savoir plus en cliquant ici pour lire l’étude réalisée par Arvalis

bottom of page